Cet axe réunira les chercheurs qui entendent participer à une approche multidisciplinaire du corps de l’enfant appréhendé dans un continuum (avant et après sa naissance) à travers des situations de
Projets
Plusieurs chercheurs qui émargent au sein de l’axe n°1 ont en commun de questionner les normes et représentations sociales relatives à la grossesse et à la natalité.
Ce projet mutualisera des compétences anthropologiques, médicales et philosophiques qui s’exerceront sur la base des savoirs cliniques et scientifiques apportés par les professionnels de la gériatrie. Il aura pour objet le phénomène du vieillissement saisi dans la pluralité de ses dimensions comme processus physiologique, expérience vécue en lien avec des contextes spécifiques
La recherche en odontologie se poursuivra à travers des travaux de jeunes chercheurs déjà entamés dans l’exercice écoulé, et qui se poursuivront autour du corps douloureux dans une perspective qualitative et éthique.
Les chercheurs en éthique entendent poursuivre leur recherche portant sur l’observation de la diversité des procédures d’information de la parentèle en Europe, dans le champ des maladies rares.
Ce projet inter-équipe portera sur un cas de figure spécifique où le corps du patient est soigné aux moyens des ressources du corps d’autrui. En la circonstance, le corps n’est plus seulement le réceptacle des traitements mais devient lui-même un moyen de traitement à disposition de patients en situation de péril vital (personnes leucémiques, drépanocytaires, etc.).
En cas de décès, d’autres normes sociales se déploient car le respect du corps ne disparait pas avec la mort. La pandémie de SARS-CoV-2 a donné un aperçu des invariants culturels dans le respect dû au corps des défunts. Le devoir de décence que les vivants se reconnaissent envers les corps cadavériques s’impose y compris lorsque la personne a fait don de son corps à la science, dans un cadre normatif récemment renforcé. Lors du prochain contrat, le prélèvement des éléments du corps cadavérique sur demande des autorités judiciaires fera l’objet d’une approche déontologique renouvelée par la numérisation des moyens de l’expertise médico-légale.
S’il s’appuiera sur les compétences de chercheurs confirmés en génétique des populations, en anthropologie biologique et en histoire des épidémies, cet axe entend également s’ouvrir aux compétences que possède l’équipe « Corps, normes, santé » en droit de la santé, en éthique et en odontologie. La connaissance gagnera en exhaustivité par une exploration du corps épidémique en ses multiples facettes.