La recherche en odontologie se poursuivra à travers des travaux de jeunes chercheurs déjà entamés dans l’exercice écoulé, et qui se poursuivront autour du corps douloureux dans une perspective qualitative et éthique.
Projets
Les chercheurs en éthique entendent poursuivre leur recherche portant sur l’observation de la diversité des procédures d’information de la parentèle en Europe, dans le champ des maladies rares.
Ce projet inter-équipe portera sur un cas de figure spécifique où le corps du patient est soigné aux moyens des ressources du corps d’autrui. En la circonstance, le corps n’est plus seulement le réceptacle des traitements mais devient lui-même un moyen de traitement à disposition de patients en situation de péril vital (personnes leucémiques, drépanocytaires, etc.).
En cas de décès, d’autres normes sociales se déploient car le respect du corps ne disparait pas avec la mort. La pandémie de SARS-CoV-2 a donné un aperçu des invariants culturels dans le respect dû au corps des défunts. Le devoir de décence que les vivants se reconnaissent envers les corps cadavériques s’impose y compris lorsque la personne a fait don de son corps à la science, dans un cadre normatif récemment renforcé. Lors du prochain contrat, le prélèvement des éléments du corps cadavérique sur demande des autorités judiciaires fera l’objet d’une approche déontologique renouvelée par la numérisation des moyens de l’expertise médico-légale.
Ce programme, qui aborde des questions de paléopathologie et de paléo-épidémiologie, porte sur l’état sanitaire des populations du passé et représente à ce titre un espace fédérateur important de l’équipe. Il aborde notamment l’estimation de l’impact des infections (visibles ou invisibles sur l’os) sur l’état de santé général des immatures, en collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet Hommes-Microbes). Ce volet sur les immatures, débuté en 2021, court jusqu’en 2025.
Dans ce projet nous nous attachons à l’étude de l’évolution selon une perspective fonctionnelle, et nous nous focalisions plus spécifiquement sur les changements biologiques et comportementaux qui ont rendu possible une métabolisation efficace des amidons.
Ce projet de recherche consacré aux approches évolutionnaires s’inscrit essentiellement dans une perspective fonctionnelle. Il s’agit d’un enjeu majeur et très dynamique des recherches en paléoanthropologie à l’échelle internationale. Nous poursuivrons le déploiement d’approches de modélisation, de simulation et d’analyses biomécaniques, ou encore d’approches génomiques (notamment en collaboration avec l’équipe GENGLOBE), développées dans le cadre de collaborations nationales et internationales.
En étroite collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet « Histoire des interactions homme-microbes »), ce projet s’attachera à reconstituer et mieux comprendre les épidémies anciennes. A la fois diachronique (depuis les âges de métaux jusqu’aux populations contemporaines) et portant sur une échelle géographique étendue, ce projet ouvrira sur un fort développement à l’international.