Ce programme, qui aborde des questions de paléopathologie et de paléo-épidémiologie, porte sur l’état sanitaire des populations du passé et représente à ce titre un espace fédérateur important de l’équipe. Il aborde notamment l’estimation de l’impact des infections (visibles ou invisibles sur l’os) sur l’état de santé général des immatures, en collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet Hommes-Microbes). Ce volet sur les immatures, débuté en 2021, court jusqu’en 2025.
Projets
Dans ce projet nous nous attachons à l’étude de l’évolution selon une perspective fonctionnelle, et nous nous focalisions plus spécifiquement sur les changements biologiques et comportementaux qui ont rendu possible une métabolisation efficace des amidons.
Ce projet de recherche consacré aux approches évolutionnaires s’inscrit essentiellement dans une perspective fonctionnelle. Il s’agit d’un enjeu majeur et très dynamique des recherches en paléoanthropologie à l’échelle internationale. Nous poursuivrons le déploiement d’approches de modélisation, de simulation et d’analyses biomécaniques, ou encore d’approches génomiques (notamment en collaboration avec l’équipe GENGLOBE), développées dans le cadre de collaborations nationales et internationales.
En étroite collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet « Histoire des interactions homme-microbes »), ce projet s’attachera à reconstituer et mieux comprendre les épidémies anciennes. A la fois diachronique (depuis les âges de métaux jusqu’aux populations contemporaines) et portant sur une échelle géographique étendue, ce projet ouvrira sur un fort développement à l’international.
La patrimonialisation des VAB, telle qu’elle est abordée par les SHS (archéologie, anthropologie sociale et droit), questionne notamment les conflits d’usages et d’appropriation de ces vestiges. L’équipe BONES est précurseur dans ces questionnements et est impliquée dans la mise en place et le pilotage du Projet PAOHCE (groupe de travail sur la mise en place de protocoles de Prélèvements et d’Analyses sur l’Os Humain ainsi que sur la Conservation des Echantillons) depuis 2020 grâce à Y. Ardagna.
S’il s’appuiera sur les compétences de chercheurs confirmés en génétique des populations, en anthropologie biologique et en histoire des épidémies, cet axe entend également s’ouvrir aux compétences que possède l’équipe « Corps, normes, santé » en droit de la santé, en éthique et en odontologie. La connaissance gagnera en exhaustivité par une exploration du corps épidémique en ses multiples facettes.
L’horizon de compréhension du phénomène épidémique s’élargira également par la prise en compte des données des sols appréhendés comme réservoirs environnementaux de pathogènes et de leurs vecteurs. L’équipe se veut pionnière dans ce type de démarche qui est encore à la marge des approches scientifiques alors que les sols sont indéniablement des foyers épidémiques importants par leur conservation de la trace de bactéries durant de très nombreuses années.