Ce programme, qui aborde des questions de paléopathologie et de paléo-épidémiologie, porte sur l’état sanitaire des populations du passé et représente à ce titre un espace fédérateur important de l’équipe. Il aborde notamment l’estimation de l’impact des infections (visibles ou invisibles sur l’os) sur l’état de santé général des immatures, en collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet Hommes-Microbes). Ce volet sur les immatures, débuté en 2021, court jusqu’en 2025.
Projets
En étroite collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet « Histoire des interactions homme-microbes »), ce projet s’attachera à reconstituer et mieux comprendre les épidémies anciennes. A la fois diachronique (depuis les âges de métaux jusqu’aux populations contemporaines) et portant sur une échelle géographique étendue, ce projet ouvrira sur un fort développement à l’international.
La patrimonialisation des VAB, telle qu’elle est abordée par les SHS (archéologie, anthropologie sociale et droit), questionne notamment les conflits d’usages et d’appropriation de ces vestiges. L’équipe BONES est précurseur dans ces questionnements et est impliquée dans la mise en place et le pilotage du Projet PAOHCE (groupe de travail sur la mise en place de protocoles de Prélèvements et d’Analyses sur l’Os Humain ainsi que sur la Conservation des Echantillons) depuis 2020 grâce à Y. Ardagna.
Ce projet s’attache à étudier l’évolution des pratiques et des populations face à la mort dans l’Antiquité à l’échelle internationale (des âges des Métaux jusqu’aux contextes gréco-romains.
Ce programme pluridisciplinaire de recherche, dirigé par A. Schmitt (CNRS, UMR 5140 ASM), financé par le LabEx Archimede de l’Université de Montpellier, et auquel est associée E. Anstett, propose de référencer et d’ordonner les pratiques qui laissent certains défunts sans funérailles ni sépulture (https://archeomort.hypotheses.org/). Il se conçoit comme un programme préfiguratif pour des recherches de plus grande ampleur, et donnera lieu à une publication collective à paraître en 2023 aux éditions ArcheoPress et en OpenAccess.
Financé par la mission interdisciplinarité d’AMU, ce programme est co-piloté par l’historienne A. Carol (AMU, Telemme) et E. Anstett (CNRS, ADES). Adossé à un séminaire de recherche organisé à partir d’une série de journées d’études thématiques, ce programme propose d’engager une réflexion interdisciplinaire sur le fait mortuaire, en questionnant plus particulièrement ses modalités ordinaires ou extraordinaires, ses évolutions les plus récentes (notamment en contexte de crise), et ses différents enjeux (https://necrolog.hypotheses.org/a-propos-du-seminaire-histoire-et-anthropologie-de-la-mort-amu).
Les recherches portant sur l’estimation de l’âge des immatures sont l’un des marqueurs identitaires forts de notre équipe, et lui confèrent une reconnaissance internationale depuis près de 20 ans. En contexte médico-légal, l’enjeu est de fiabiliser la prise de décision de la Justice pour qualifier un crime ou un homicide (atteinte de l’âge de viabilité fœtale, fœticide ou néonaticide, justification étayée du choix d’une méthode plutôt qu’une autre). En contexte archéo-thanatologique, l’enjeu est de comprendre et interpréter des modes d’inhumation ou des choix de lieux d’inhumation selon les catégories d’âge, et de pouvoir discuter des aspects socio-culturels des rites funéraires dépendants de l’âge.
En tant que « science forensique », l’anthropologie médico-légale se doit de répondre à des contraintes méthodologiques strictes au regard des enjeux des conclusions posées. La fiabilisation des chaines de traitements analytiques des dépouilles (squelettisées ou pas) qui conduit à l’estimation de profil biologique présentée devant une cour de justice en fait partie, et une approche interdisciplinaire intégrant les avancées récentes dans le domaine de l’Intelligence Artificielle et du machine learning est en mesure d’apporter des avancées significatives.