La recherche en odontologie se poursuivra à travers des travaux de jeunes chercheurs déjà entamés dans l’exercice écoulé, et qui se poursuivront autour du corps douloureux dans une perspective qualitative et éthique.
Projets
Les chercheurs en éthique entendent poursuivre leur recherche portant sur l’observation de la diversité des procédures d’information de la parentèle en Europe, dans le champ des maladies rares.
Ce projet inter-équipe portera sur un cas de figure spécifique où le corps du patient est soigné aux moyens des ressources du corps d’autrui. En la circonstance, le corps n’est plus seulement le réceptacle des traitements mais devient lui-même un moyen de traitement à disposition de patients en situation de péril vital (personnes leucémiques, drépanocytaires, etc.).
En cas de décès, d’autres normes sociales se déploient car le respect du corps ne disparait pas avec la mort. La pandémie de SARS-CoV-2 a donné un aperçu des invariants culturels dans le respect dû au corps des défunts. Le devoir de décence que les vivants se reconnaissent envers les corps cadavériques s’impose y compris lorsque la personne a fait don de son corps à la science, dans un cadre normatif récemment renforcé. Lors du prochain contrat, le prélèvement des éléments du corps cadavérique sur demande des autorités judiciaires fera l’objet d’une approche déontologique renouvelée par la numérisation des moyens de l’expertise médico-légale.
Ce projet est porté par Julie Di Cristofaro (PhD, HDR, CR EFS), Christophe Picard, (MD, PhD, HDR, EFS) et Pascal Pedini (PharmD, PhD, EFS), il bénéficie de nombreuses collaborations, dont celle avec l’équipe du Pr Pascal Chanez (APHM, INSERM, C2VN).
A partir des données issues du projet précédent l’objectif principal de ce projet est de définir les biomarqueurs particulièrement impliqués dans les phénomènes de tolérance, inflammation et le rejet afin d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients transfusés, greffés ou transplantés ainsi que la sélection de leur donneur.
La sécurité immunologique des transfusions repose entre autres sur la compatibilité des groupes sanguins érythrocytaires. Il existe aujourd’hui près de 380 antigènes différents répartis dans 44 systèmes. Plus de la moitié d’entre eux sont considérés comme rares c’est-à-dire que leur fréquence dans la population générale est inférieure à 4/1000.