Cet axe réunira les chercheurs qui entendent participer à une approche multidisciplinaire du corps de l’enfant appréhendé dans un continuum (avant et après sa naissance) à travers des situations de
Projets
Plusieurs chercheurs qui émargent au sein de l’axe n°1 ont en commun de questionner les normes et représentations sociales relatives à la grossesse et à la natalité.
Ce projet mutualisera des compétences anthropologiques, médicales et philosophiques qui s’exerceront sur la base des savoirs cliniques et scientifiques apportés par les professionnels de la gériatrie. Il aura pour objet le phénomène du vieillissement saisi dans la pluralité de ses dimensions comme processus physiologique, expérience vécue en lien avec des contextes spécifiques
Le concept du soi a permis de penser l’organisme sous la catégorie de l’identité pour rendre compte de l’unité et de l’efficacité du système de défense de son intégrité. Le dualisme du soi et du non- soi pose qu’un organisme se défend par une réaction immunitaire contre un élément externe (« non-soi») en épargnant les entités reconnues comme siennes (« soi »).
Le modèle « soi/non-soi » repose sur le raisonnement par analogie décrié de longue date par les épistémologues, au même titre que le recours à des métaphores empruntées à la vie sociale qui conduisent à penser l’auto-normativité du corps sur le modèle d’une communauté de pathogènes en compétition (pathogènes tolérés par le « soi » en tant qu’entités endogènes) mais suffisamment unifiés pour lutter contre des agents extérieurs potentiellement agresseurs.
Le droit pharmaceutique constitue sans nul doute l’une des spécialités portées par l’axe « Droit de la santé » qui assurent le mieux la visibilité de l’équipe. Ce domaine de recherche est, sur le plan juridique, faiblement exploité en France.
Le droit hospitalier peut être qualifié de second marqueur de la visibilité disciplinaire de l’équipe. Les ouvrages et manuels portant sur ce thème ont été particulièrement salués. Ces dernières années, le droit hospitalier a donné lieu à des réflexions sur l’organisation du système de soin, sur les mécanismes de financement ou de responsabilité. Ces derniers mois, la matière a été en pleine mutation et l’équipe a su s’en saisir pour proposer des publications innovantes.
La médecine traditionnelle est probablement l’objet d’étude le plus étonnant. Les travaux la concernant sont, en occident, pour le moins faméliques. Cette carence ne signifie pas pour autant que la médecine traditionnelle ne présente pas d’intérêt pour le chercheur ou le professionnel. L’émergence de nouvelles techniques médicales, les revendications à l’égard d’une médecine plus douce ont fait émerger de nombreuses questions juridiques.