La recherche en odontologie se poursuivra à travers des travaux de jeunes chercheurs déjà entamés dans l’exercice écoulé, et qui se poursuivront autour du corps douloureux dans une perspective qualitative et éthique.
Projets
Les chercheurs en éthique entendent poursuivre leur recherche portant sur l’observation de la diversité des procédures d’information de la parentèle en Europe, dans le champ des maladies rares.
Ce projet inter-équipe portera sur un cas de figure spécifique où le corps du patient est soigné aux moyens des ressources du corps d’autrui. En la circonstance, le corps n’est plus seulement le réceptacle des traitements mais devient lui-même un moyen de traitement à disposition de patients en situation de péril vital (personnes leucémiques, drépanocytaires, etc.).
En cas de décès, d’autres normes sociales se déploient car le respect du corps ne disparait pas avec la mort. La pandémie de SARS-CoV-2 a donné un aperçu des invariants culturels dans le respect dû au corps des défunts. Le devoir de décence que les vivants se reconnaissent envers les corps cadavériques s’impose y compris lorsque la personne a fait don de son corps à la science, dans un cadre normatif récemment renforcé. Lors du prochain contrat, le prélèvement des éléments du corps cadavérique sur demande des autorités judiciaires fera l’objet d’une approche déontologique renouvelée par la numérisation des moyens de l’expertise médico-légale.
Ce projet s’attache à étudier l’évolution des pratiques et des populations face à la mort dans l’Antiquité à l’échelle internationale (des âges des Métaux jusqu’aux contextes gréco-romains.
Ce programme de recherche, dirigé par E. Anstett, et financé par une bourse ANR, porte sur la transformation des pratiques funéraires en contextes post-violences de masse. Il prend appui sur une collaboration avec une dizaine d’anthropologues sociaux et médico-légaux européens et latino- américains et interroge l’impact des procédures d’exhumation et des analyse médico-légales sur le traitement funéraire des dépouilles et des restes humains.
Ce programme pluridisciplinaire de recherche, dirigé par A. Schmitt (CNRS, UMR 5140 ASM), financé par le LabEx Archimede de l’Université de Montpellier, et auquel est associée E. Anstett, propose de référencer et d’ordonner les pratiques qui laissent certains défunts sans funérailles ni sépulture (https://archeomort.hypotheses.org/). Il se conçoit comme un programme préfiguratif pour des recherches de plus grande ampleur, et donnera lieu à une publication collective à paraître en 2023 aux éditions ArcheoPress et en OpenAccess.
Financé par la mission interdisciplinarité d’AMU, ce programme est co-piloté par l’historienne A. Carol (AMU, Telemme) et E. Anstett (CNRS, ADES). Adossé à un séminaire de recherche organisé à partir d’une série de journées d’études thématiques, ce programme propose d’engager une réflexion interdisciplinaire sur le fait mortuaire, en questionnant plus particulièrement ses modalités ordinaires ou extraordinaires, ses évolutions les plus récentes (notamment en contexte de crise), et ses différents enjeux (https://necrolog.hypotheses.org/a-propos-du-seminaire-histoire-et-anthropologie-de-la-mort-amu).