Une des spécificités de notre espèce est sa très grande diversité culturelle qui, de façon identique aux gènes, est transmise de génération en génération ce qui soulève la question : comment les différences culturelles entre populations humaines interagissent avec la diversité biologique de celles-ci et inversement ?
Projets
Compte de tenu de ses implications médicales qui seront vues par ailleurs et à l’aune des séquençages génomiques à haut débit, ce projet propose une relecture experte de la génétique moléculaire du polymorphisme immunogène (les systèmes de groupes sanguins érythrocytaires et les systèmes impliqués dans la réponse immunitaire) en vue de contribuer tant à la compréhension de l’histoire et l’évolution de l’Homme moderne, qu’à l’histoire évolutive propre de ces gènes afin d’en esquisser leur phylogénie.
Êtres humains et microbes entretiennent une relation permanente et à double tranchant. Dans la flore intestinale ils se complètent et dans certains cas ces microorganismes provoquent des maladies infectieuses chez l’homme.
Ce projet est porté par Maria De Grandis (PhD, CR EFS), Sylvie Fernandes (PhD, DR EFS) et Stéphanie Morin (PhD, CR EFS), avec l’appui technique d’Alexandra Grimaldi (Assistante de Recherche EFS), Cécile Durousseau (Assistante de Recherche EFS) et Thomas Granier (Assistant de Recherche EFS)
Dans ce projet nous nous intéressons aux maladies du globule rouge et aux anomalies vasculaires dans lesquelles il peut être impliqué, avec un focus particulier sur la dysérythropoïèse et les interactions des cellules sanguines dans la circulation. Dans un premier temps nous concentrerons nos efforts sur la drépanocytose comme modèle pathologique, nous déclinerons par la suite notre méthodologie de travail pour explorer d’autres maladies, notamment les maladies de membrane, dans lesquelles les défauts potentiels de l’érythropoïèse n’ont jamais été examinés.
Notre recherche en transfusion est axée sur l’amélioration des produits transfusionnels, au premier plan desquels se situe le GR.
Ce projet est porté par Julie Di Cristofaro (PhD, HDR, CR EFS), Christophe Picard, (MD, PhD, HDR, EFS) et Pascal Pedini (PharmD, PhD, EFS), il bénéficie de nombreuses collaborations, dont celle avec l’équipe du Pr Pascal Chanez (APHM, INSERM, C2VN).
A partir des données issues du projet précédent l’objectif principal de ce projet est de définir les biomarqueurs particulièrement impliqués dans les phénomènes de tolérance, inflammation et le rejet afin d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients transfusés, greffés ou transplantés ainsi que la sélection de leur donneur.