Basé sur une expertise de notre laboratoire dans la diversité génétique des populations de l’Océan Indien dont les Comores et Madagascar, nous nous proposons de développer une approche comparative fine des premières populations avec celles du passé. Ce projet propose de s’intéresser plus finement au fonctionnement des sépultures du passé, permettant ainsi de remonter au « monde des vivants » en précisant notamment l’influence du type de résidence et de choix du conjoint sur la microévolution.
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Au cours de ces dernières années, la mise en évidence des gènes codant les récepteurs du gout et de l’odorat a permis l’émergence d’un axe de recherche basé sur l’association entre la diversité génétique et la diversité de perception des aliments. Ce projet a pour objectif de mettre en place une approche globalisante visant à comprendre tous les déterminants des choix alimentaires obésogènes et d’en analyser leurs influences particulièrement dans le contexte actuel de transition nutritionnelle dans les sociétés dites traditionnelles, notamment ceux des pays à revenus faibles ou intermédiaires.
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Ce projet propose une relecture experte de la génétique moléculaire du polymorphisme immunogène en vue de contribuer tant à la compréhension de l’histoire et l’évolution de l’Homme moderne, qu’à l’histoire évolutive propre de ces gènes afin d’en esquisser leur phylogénie. L’étude portera sur les gènes des groupes sanguins érythrocytaires, pour lesquels de nouveaux systèmes ont été récemment découverts, ainsi que les gènes impliqués dans une partie de la réponse immunitaire comme le système HLA (Human Leukocyte Antigen), les gènes KIR (Killer Immunoglobulin Receptor), LILR (leukocyte immunoglobulin-like receptor), MICA (MHC class I chain-related gene A) et HPA (Human Platelet receptor). La structuration des haplotypes et des pseudogènes de ces familles multigéniques complexes sera analysée, ainsi que la possibilité que certains de ces allèles aient une origine archaïque et aient été introduits par introgression dans les génomes modernes.
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Êtres humains et microbes entretiennent une relation permanente et à double tranchant. Dans la flore intestinale ils se complètent et dans certains cas ces microorganismes provoquent des maladies infectieuses chez l’homme.
S’il s’appuiera sur les compétences de chercheurs confirmés en génétique des populations, en anthropologie biologique et en histoire des épidémies, cet axe entend également s’ouvrir aux compétences que possède l’équipe « Corps, normes, santé » en droit de la santé, en éthique et en odontologie. La connaissance gagnera en exhaustivité par une exploration du corps épidémique en ses multiples facettes.
L’horizon de compréhension du phénomène épidémique s’élargira également par la prise en compte des données des sols appréhendés comme réservoirs environnementaux de pathogènes et de leurs vecteurs. L’équipe se veut pionnière dans ce type de démarche qui est encore à la marge des approches scientifiques alors que les sols sont indéniablement des foyers épidémiques importants par leur conservation de la trace de bactéries durant de très nombreuses années.