Le droit pharmaceutique constitue sans nul doute l’une des spécialités portées par l’axe « Droit de la santé » qui assurent le mieux la visibilité de l’équipe. Ce domaine de recherche est, sur le plan juridique, faiblement exploité en France.
Projets
Le droit hospitalier peut être qualifié de second marqueur de la visibilité disciplinaire de l’équipe. Les ouvrages et manuels portant sur ce thème ont été particulièrement salués. Ces dernières années, le droit hospitalier a donné lieu à des réflexions sur l’organisation du système de soin, sur les mécanismes de financement ou de responsabilité. Ces derniers mois, la matière a été en pleine mutation et l’équipe a su s’en saisir pour proposer des publications innovantes.
La médecine traditionnelle est probablement l’objet d’étude le plus étonnant. Les travaux la concernant sont, en occident, pour le moins faméliques. Cette carence ne signifie pas pour autant que la médecine traditionnelle ne présente pas d’intérêt pour le chercheur ou le professionnel. L’émergence de nouvelles techniques médicales, les revendications à l’égard d’une médecine plus douce ont fait émerger de nombreuses questions juridiques.
Le problème de la violence sous toutes ses formes (physique, psychique, verbale, symbolique) a fait l'objet d'une inflation législative galopante en France et à l'étranger dont l'objet est d'assurer une meilleure protection des victimes, avec des réponses diversifiées.
Ce projet est porté par Julie Di Cristofaro (PhD, HDR, CR EFS), Christophe Picard, (MD, PhD, HDR, EFS) et Pascal Pedini (PharmD, PhD, EFS), il bénéficie de nombreuses collaborations, dont celle avec l’équipe du Pr Pascal Chanez (APHM, INSERM, C2VN).
A partir des données issues du projet précédent l’objectif principal de ce projet est de définir les biomarqueurs particulièrement impliqués dans les phénomènes de tolérance, inflammation et le rejet afin d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients transfusés, greffés ou transplantés ainsi que la sélection de leur donneur.
La sécurité immunologique des transfusions repose entre autres sur la compatibilité des groupes sanguins érythrocytaires. Il existe aujourd’hui près de 380 antigènes différents répartis dans 44 systèmes. Plus de la moitié d’entre eux sont considérés comme rares c’est-à-dire que leur fréquence dans la population générale est inférieure à 4/1000.