Approches des éléments ou parties du corps humain en bioéthique et en odontologie

Cet axe se donnera pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des normes qui régissent l’usage des éléments ou parties du corps humain, notamment les dents, le sang, les cellules, dans le cadre du soin, de la recherche ou de l’expertise. A l’interface entre savoirs biologiques et sciences humaines et sociales, cet axe interrogera le statut des restes humains à des fins médico- légales ou de gestion des vestiges osseux dans un cadre d’expertise remodelé par la révolution du numérique et de l’IA.

Dans le contrat qui s’annonce, ce n’est pas seulement le corps mais aussi les éléments ou parties du corps (dents, sang, gènes, gamètes, restes humains…) qui mobiliseront les compétences pluridisciplinaires des chercheurs de l’équipe « Corps, normes, santé ». Une attention particulière sera accordée au statut du corps-donneur et du corps-receveur dans le cadre de la transfusion sanguine qui fera l’objet d’un axe transversal.

Projets

En cas de décès, d’autres normes sociales se déploient car le respect du corps ne disparait pas avec la mort. La pandémie de SARS-CoV-2 a donné un aperçu des invariants culturels dans le respect dû au corps des défunts. Le devoir de décence que les vivants se reconnaissent envers les corps cadavériques s’impose y compris lorsque la personne a fait don de son corps à la science, dans un cadre normatif récemment renforcé. Lors du prochain contrat, le prélèvement des éléments du corps cadavérique sur demande des autorités judiciaires fera l’objet d’une approche déontologique renouvelée par la numérisation des moyens de l’expertise médico-légale.