Ce projet s’attache à étudier l’évolution des pratiques et des populations face à la mort dans l’Antiquité à l’échelle internationale (des âges des Métaux jusqu’aux contextes gréco-romains.
Projets
Ce programme de recherche, dirigé par E. Anstett, et financé par une bourse ANR, porte sur la transformation des pratiques funéraires en contextes post-violences de masse. Il prend appui sur une collaboration avec une dizaine d’anthropologues sociaux et médico-légaux européens et latino- américains et interroge l’impact des procédures d’exhumation et des analyse médico-légales sur le traitement funéraire des dépouilles et des restes humains.
Ce programme pluridisciplinaire de recherche, dirigé par A. Schmitt (CNRS, UMR 5140 ASM), financé par le LabEx Archimede de l’Université de Montpellier, et auquel est associée E. Anstett, propose de référencer et d’ordonner les pratiques qui laissent certains défunts sans funérailles ni sépulture (https://archeomort.hypotheses.org/). Il se conçoit comme un programme préfiguratif pour des recherches de plus grande ampleur, et donnera lieu à une publication collective à paraître en 2023 aux éditions ArcheoPress et en OpenAccess.
Financé par la mission interdisciplinarité d’AMU, ce programme est co-piloté par l’historienne A. Carol (AMU, Telemme) et E. Anstett (CNRS, ADES). Adossé à un séminaire de recherche organisé à partir d’une série de journées d’études thématiques, ce programme propose d’engager une réflexion interdisciplinaire sur le fait mortuaire, en questionnant plus particulièrement ses modalités ordinaires ou extraordinaires, ses évolutions les plus récentes (notamment en contexte de crise), et ses différents enjeux (https://necrolog.hypotheses.org/a-propos-du-seminaire-histoire-et-anthropologie-de-la-mort-amu).
S’il s’appuiera sur les compétences de chercheurs confirmés en génétique des populations, en anthropologie biologique et en histoire des épidémies, cet axe entend également s’ouvrir aux compétences que possède l’équipe « Corps, normes, santé » en droit de la santé, en éthique et en odontologie. La connaissance gagnera en exhaustivité par une exploration du corps épidémique en ses multiples facettes.
L’horizon de compréhension du phénomène épidémique s’élargira également par la prise en compte des données des sols appréhendés comme réservoirs environnementaux de pathogènes et de leurs vecteurs. L’équipe se veut pionnière dans ce type de démarche qui est encore à la marge des approches scientifiques alors que les sols sont indéniablement des foyers épidémiques importants par leur conservation de la trace de bactéries durant de très nombreuses années.