Le droit pharmaceutique constitue sans nul doute l’une des spécialités portées par l’axe « Droit de la santé » qui assurent le mieux la visibilité de l’équipe. Ce domaine de recherche est, sur le plan juridique, faiblement exploité en France.
Projets
Le droit hospitalier peut être qualifié de second marqueur de la visibilité disciplinaire de l’équipe. Les ouvrages et manuels portant sur ce thème ont été particulièrement salués. Ces dernières années, le droit hospitalier a donné lieu à des réflexions sur l’organisation du système de soin, sur les mécanismes de financement ou de responsabilité. Ces derniers mois, la matière a été en pleine mutation et l’équipe a su s’en saisir pour proposer des publications innovantes.
La médecine traditionnelle est probablement l’objet d’étude le plus étonnant. Les travaux la concernant sont, en occident, pour le moins faméliques. Cette carence ne signifie pas pour autant que la médecine traditionnelle ne présente pas d’intérêt pour le chercheur ou le professionnel. L’émergence de nouvelles techniques médicales, les revendications à l’égard d’une médecine plus douce ont fait émerger de nombreuses questions juridiques.
Le problème de la violence sous toutes ses formes (physique, psychique, verbale, symbolique) a fait l'objet d'une inflation législative galopante en France et à l'étranger dont l'objet est d'assurer une meilleure protection des victimes, avec des réponses diversifiées.
Ce projet s’attache à étudier l’évolution des pratiques et des populations face à la mort dans l’Antiquité à l’échelle internationale (des âges des Métaux jusqu’aux contextes gréco-romains.
Ce programme de recherche, dirigé par E. Anstett, et financé par une bourse ANR, porte sur la transformation des pratiques funéraires en contextes post-violences de masse. Il prend appui sur une collaboration avec une dizaine d’anthropologues sociaux et médico-légaux européens et latino- américains et interroge l’impact des procédures d’exhumation et des analyse médico-légales sur le traitement funéraire des dépouilles et des restes humains.
Ce programme pluridisciplinaire de recherche, dirigé par A. Schmitt (CNRS, UMR 5140 ASM), financé par le LabEx Archimede de l’Université de Montpellier, et auquel est associée E. Anstett, propose de référencer et d’ordonner les pratiques qui laissent certains défunts sans funérailles ni sépulture (https://archeomort.hypotheses.org/). Il se conçoit comme un programme préfiguratif pour des recherches de plus grande ampleur, et donnera lieu à une publication collective à paraître en 2023 aux éditions ArcheoPress et en OpenAccess.
Financé par la mission interdisciplinarité d’AMU, ce programme est co-piloté par l’historienne A. Carol (AMU, Telemme) et E. Anstett (CNRS, ADES). Adossé à un séminaire de recherche organisé à partir d’une série de journées d’études thématiques, ce programme propose d’engager une réflexion interdisciplinaire sur le fait mortuaire, en questionnant plus particulièrement ses modalités ordinaires ou extraordinaires, ses évolutions les plus récentes (notamment en contexte de crise), et ses différents enjeux (https://necrolog.hypotheses.org/a-propos-du-seminaire-histoire-et-anthropologie-de-la-mort-amu).