Le droit pharmaceutique constitue sans nul doute l’une des spécialités portées par l’axe « Droit de la santé » qui assurent le mieux la visibilité de l’équipe. Ce domaine de recherche est, sur le plan juridique, faiblement exploité en France.
Le droit hospitalier peut être qualifié de second marqueur de la visibilité disciplinaire de l’équipe. Les ouvrages et manuels portant sur ce thème ont été particulièrement salués. Ces dernières années, le droit hospitalier a donné lieu à des réflexions sur l’organisation du système de soin, sur les mécanismes de financement ou de responsabilité. Ces derniers mois, la matière a été en pleine mutation et l’équipe a su s’en saisir pour proposer des publications innovantes.
La médecine traditionnelle est probablement l’objet d’étude le plus étonnant. Les travaux la concernant sont, en occident, pour le moins faméliques. Cette carence ne signifie pas pour autant que la médecine traditionnelle ne présente pas d’intérêt pour le chercheur ou le professionnel. L’émergence de nouvelles techniques médicales, les revendications à l’égard d’une médecine plus douce ont fait émerger de nombreuses questions juridiques.
Le problème de la violence sous toutes ses formes (physique, psychique, verbale, symbolique) a fait l'objet d'une inflation législative galopante en France et à l'étranger dont l'objet est d'assurer une meilleure protection des victimes, avec des réponses diversifiées.
Ce programme, qui aborde des questions de paléopathologie et de paléo-épidémiologie, porte sur l’état sanitaire des populations du passé et représente à ce titre un espace fédérateur important de l’équipe. Il aborde notamment l’estimation de l’impact des infections (visibles ou invisibles sur l’os) sur l’état de santé général des immatures, en collaboration avec les collègues de l’équipe GENGLOBE (projet Hommes-Microbes). Ce volet sur les immatures, débuté en 2021, court jusqu’en 2025.