Ce projet de recherche prévu à se déployer sur 4 ans, porté par E. Anstett et prenant appui sur une collaboration avec la Pr. S. Garibian (Université de Genève, Suisse) et la Forensic Division du CICR est en cours de préparation afin d’être déposé pour une bourse ERC-Advanced. Il propose une approche pluridisciplinaire des problématiques (techniques, légales, éthiques et culturelles) engendrées par la prise en charge des restes humains extrêmement fragmentés et non identifiables, notamment dans les situations de catastrophes, de guerre ou de crimes de masse.
Projets
L’objectif est de proposer des études paléopathologiques de collections (ou des expertises de potentialités de l’approche sanitaire des populations du passé) pour des comparaisons entre plusieurs contextes ou encore pour renseigner le recrutement funéraire.
Les principes et méthodes de l’archéothanatologie font désormais consensus pour une approche et une compréhension optimisée des contextes funéraires et mortuaires, tant pour les sociétés passées que les contextes actuels. Néanmoins, on constate parfois un défaut de transmission et de formation concernant ces principes, voire une réelle méconnaissance, de la part des acteurs de l’archéologie. Cela peut entrainer une mauvaise approche sur le terrain, et aller jusqu’à la non- reconnaissance des structures et des gestes, qui entraine alors une perte de données primaires irrémédiable, équivalente à la destruction pure et simple des sites.
L’objectif est de proposer des études paléopathologiques de collections (ou des expertises de potentialités de l’approche sanitaire des populations du passé) pour des comparaisons entre plusieurs contextes ou encore pour renseigner le recrutement funéraire.