"THE ARCHAEOLOGY OF DEATH" : training in archaeothanatology for archaeologists

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Les principes et méthodes de l’archéothanatologie font désormais consensus pour une approche et une compréhension optimisée des contextes funéraires et mortuaires, tant pour les sociétés passées que les contextes actuels. Néanmoins, on constate parfois un défaut de transmission et de formation concernant ces principes, voire une réelle méconnaissance, de la part des acteurs de l’archéologie. Cela peut entrainer une mauvaise approche sur le terrain, et aller jusqu’à la non- reconnaissance des structures et des gestes, qui entraine alors une perte de données primaires irrémédiable, équivalente à la destruction pure et simple des sites.


Au-delà de la participation aux enseignements académiques destinés à un public spécialisé (masters, diplôme d’établissement), ce projet vise à permettre aux archéologues (et dans une moindre mesure aux historiens) d’intégrer dans leur propre démarche – et dès les phases les plus précoces du travail - des questionnements spécifiques à l’archéothanatologie. Ceci permettra une synergie propice à une étude optimisée, à une analyse poussée et à la création de données primaires de qualité, transmissibles, exploitables et pérennes.
L’intérêt de la dimension internationale de ce projet, qui passe par des écoles d’été et des formations de terrain et sur le terrain (type chantier-école), a été attesté par un projet CIVIS précurseur (2021-2023). La formation a permis une meilleure compréhension entre les pays et leurs institutions de recherche, et a ouvert sur de meilleures collaborations internationales. Nous allons pérenniser cette offre de formation et l’inscrire dans un cadre plus large que celui réservé aux seules universités de l’alliance CIVIS, puisqu’elle sera également ouverte aux professionnels de l’archéologie.


Pour conclure, il est important de préciser que cet axe méthodologique s’appuie en grande partie sur l’environnement de travail immédiat de l’équipe BONES, qui lui autorise l’accès à des ressources primaires exceptionnelles (ostéothèque régionale DRAC-SUD contenant plus de 10000 squelettes, et accès au système d’archivage PACS de l’AP-HM qui regroupe plus de 3 millions d’examens d’imagerie médicale), ainsi que sur des collaborations établies de longue date (locales, nationales et internationales) qui étayent la forte légitimité scientifique des projets en cours. Cet axe méthodologique représentera en outre un élément fédérateur important de l’équipe BONES, dans la mesure où il en implique tous les membres, quel que soit leur champ disciplinaire de rattachement.
 

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Autre