Ostéothèque

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L’Ostéothèque Régionale PACA a été créée en 2005. Elle a pour mission la gestion raisonnée et la valorisation des collections anthropologiques issues des fouilles archéologiques réalisées sur le territoire régional.  La mise à place de cette entité de stockage de vestiges anthropologiques a nécessité un recollement exhaustif des séries fouillées dans la région.

Plus qu’un lieu, l’ostéothèque de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (ou OR DRAC PACA) est conçue comme une plateforme de gestion des vestiges anthropobiologiques en permettant la valorisation la plus efficiente possible. L’ensemble des collections de l’Ostéothèque est conservé en deux sites correspondant à près

de 1000m linéaires de rayonnements dans des espaces exclusivement réservés à la conservation du matériel anthropologique : le laboratoire d’anthropologie ADES (UMR 7268), Faculté des sciences médicales et paramédicales, secteur Nord, à Marseille et le dépôt archéologique régional d’Aix-en-Provence aux Milles. Une convention cadre établie entre Aix-Marseille Université, la Faculté des sciences médicales et paramédicales, l’UMR 7268, et le Ministère de la culture, DRAC PACA, fixe les règles de conservation, de gestion et de consultation des collections.

A ce jour l’Ostéothèque Régionale PACA accueille à ce jour près de 330 séries anthropologiques (correspondant à plus de 10100 sujets) dont les datations révèlent un spectre chronologique allant de la protohistoire à l’époque moderne. Ces collections sont disponibles pour étude, après autorisation du SRA et auprès des gestionnaires de l’Ostéothèque. Par ailleurs, l’Ostéthèque dispose aussi d’un comité scientifique. Lequel est composé de spécialistes régionaux, nationaux et internationaux et examine en outre, les sollicitations pour examen et le bilan d’activité de la structure. D’autre part l’activité du comité est prospective, aussi il statue sur les opérations de restauration, les déplacements de collections hors des centres de conservation. Enfin l’ostéothèque a mis en place en 2018 après réunion de son comité scientifique, d’un protocole de demande de prélèvement destructeur afin de permettre de soumettre à évaluation en CTRA ces demandes dans les meilleures conditions possibles.

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